La France fait face au défi de la mondialisation avec de réels atouts, qu'il s'agisse de son rayonnement culturel avec la francophonie, de son poste de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, de la réelle capacité de ses entrepreneurs dans différents secteurs, agroalimentaire, environnement, énergie ou produits manufacturés de qualité, et, surtout, de l'atout présent et à venir que constituent ses 11 millions de kilomètres carrés de zone maritime – la seconde au niveau mondial.
La plupart des pays développés ont compris la nécessité de développer une marine importante pour défendre leurs intérêts. Les ressources terrestres arrivent quelque peu à bout alors que les ressources maritimes restent très fortes puisqu'elles représentent 84 % des minéraux et des terres rares évoquées tout à l'heure, 90 % des ressources en hydrocarbures, sans parler des stocks halieutiques, de la biochimie, des capacités illimitées d'énergies renouvelables. Bref, les océans renferment de véritables richesses.
Que devons-nous faire, nous Français, dans ce contexte ? D'abord, nous devons éviter de dilapider ou de partager notre souveraineté sur l'île Tromelin, sur l'île de Clipperton ou ailleurs.