« Doit-on encore parler d'intégration ? » vous demandez-vous dans votre rapport. C'est un peu l'objet de notre mission d'information. À partir de quand les personnes sont-elles intégrées ? Faut-il lier cette question à celle des droits et des devoirs, comme on le fait souvent, ou considérer qu'elle n'a plus lieu d'être au bout d'un certain temps ?
Vous évoquez aussi notre histoire partagée. Que préconisez-vous pour construire une mémoire commune ? Lorsqu'une opération de rénovation urbaine intervient, on assiste à de nombreuses initiatives pour que chacun raconte son histoire. Souvent, un livre est édité qui retrace l'histoire des hommes et des femmes venus d'ailleurs. C'est un moment d'émotion mais cela ne suffit pas à faire partager une histoire à l'échelle de la nation.
Vous proposez d'« interdire par la loi et pour une période donnée la création de toute nouvelle institution culturelle ailleurs que dans les quartiers de la politique de la ville ». Qu'entendez-vous par là ? L'objectif est-il de faire « culture commune » ?
Que pensez-vous de l'action de dispositifs comme le Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD) ou l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSé) dans le cadre de ces politiques ?