Monsieur le Premier président, votre allusion aux fleurs m'a touché tout particulièrement, puisque j'ai créé, fait croître et transmis une entreprise horticole !
Créer une entreprise est une chose, mais c'est bien souvent après que cela se corse ; on a besoin d'un accompagnement. On déplore qu'il n'y ait pas assez d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) en France, mais encore faudrait-il que les entreprises passent la phase d'amorçage : c'est au départ que la vie est la plus fragile.
La Cour des comptes déplore un manque de coordination entre l'État et les régions, qui confine parfois à la concurrence. L'État est-il trop présent ? Faut-il renforcer le rôle de pilote de la région ? Quelles sont les recommandations de la Cour pour parachever le processus de décentralisation ?
Faut-il privilégier les aides remboursables ? Que pense la Cour de la possibilité de demander un retour aux entreprises profitables, à prélever sur les dividendes ?
J'ai toujours été opposé aux subventions directes aux entreprises. Je pense que les aides doivent participer à la création et à la croissance de l'entreprise, mais, dès lors qu'on a la possibilité de prélever des dividendes, il serait normal de remettre au pot. Quant à l'attribution des aides elles-mêmes, peut-être le guichet unique est-il un doux rêve, mais un minimum de centralisation permettrait d'éviter les chevauchements.