Intervention de Gilles-Pierre Levy

Réunion du 14 février 2013 à 11h00
Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques

Gilles-Pierre Levy, président de la deuxième chambre de la Cour des comptes :

S'agissant des aides remboursables, le bon sens voudrait que, lorsqu'une entreprise fait des affaires, elle rembourse l'argent qui lui a été donné. Pour les prêts d'honneur, normalement, ce remboursement est automatique ; le tout est d'éviter qu'il ne coïncide avec le moment où l'entreprise change de braquet. Je ne pense pas qu'il existe de réponse parfaite. Si l'entreprise traverse une phase délicate, peut-être pourrait-on reporter le remboursement ou, mieux, le combiner avec une entrée de capital dans la phase d'amorçage, en provenance de capitaux-risqueurs, de la Caisse des dépôts ou de la Banque publique d'investissement (BPI).

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