Intervention de Michèle Pappalardo

Réunion du 14 février 2013 à 11h00
Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques

Michèle Pappalardo, conseillère maître :

Pour ce qui est de l'efficacité des aides, tout dépend de l'objectif. S'il s'agit de favoriser la création et le développement des entreprises, il convient de détecter, d'encourager et d'accompagner celles qui ont le plus fort potentiel de croissance. La concentration de l'aide sur les plus fragiles répond au contraire à un objectif social ; mais, même dans cette hypothèse, nous ne sommes pas convaincus qu'il s'agisse d'une bonne solution, car on risque d'inciter les gens à aller dans une impasse.

Le tout est de savoir sur ce que l'on entend par « les plus fragiles ». Par exemple, l'action de l'Association pour le droit à l'initiative économique (ADIE), qui vise les personnes les plus en difficulté mais pas forcément les projets les plus fragiles, est efficace, parce qu'elle passe par un accompagnement précis. Autant je ne pense pas qu'il faille systématiquement aider les projets les plus fragiles, autant on peut soutenir, dans une optique sociale, ceux de personnes en difficulté, même si leurs moyens sont nécessairement réduits et qu'ils se limitent à la création de leur propre emploi.

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