En visitant l'incubateur d'entreprises Innov'up, à Alès, dans le Gard, nous avons constaté qu'un produit pouvait être de qualité, que le marché pouvait exister, mais qu'au bout de trois ou quatre ans celui qui avait été accompagné était obligé de se débrouiller tout seul, et qu'il rencontrait alors des difficultés pour lever des fonds. Au cours d'une des tables rondes que nous avons organisées, l'un des intervenants a regretté que l'on ne flèche pas une partie de l'épargne de l'assurance-vie vers le capital-risque, ce qui permettrait de soutenir le développement économique grâce à des projets innovants. Des entreprises rentables, qui disposent d'un marché et créent des emplois peuvent disparaître faute de financements sur deux à quatre ans : quel gâchis !