Intervention de Jean-Charles Taugourdeau

Réunion du 14 février 2013 à 11h00
Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Taugourdeau, rapporteur :

D'autant plus que la question ne se réduit pas aux aides financières publiques ! Les entreprises – et les personnes travaillant à leur compte – nourrissent le système économique ; il s'agit d'un monde largement méconnu. Une entreprise a pour vocation de créer, non pas des emplois, mais de la richesse et du travail ; la création d'emploi n'est qu'une conséquence. Il faut donc libérer le travail. Le rapport Gallois estime d'ailleurs, à la page 20, que tout doit être fait pour simplifier les choses ; il préconise notamment de supprimer deux normes à chaque fois que l'on en édicte une nouvelle…

Monsieur le Premier président, nous travaillerons avec plaisir sur la base de votre rapport. Il est difficile de dissocier la création d'une entreprise de sa croissance et de sa transmission. Il serait par conséquent intéressant de prolonger cette évaluation par une étude des freins à la création d'emplois et par une autre sur la transmission des entreprises. Le système de la liquidation est terrible : quand une entreprise tombe aux mains d'un liquidateur qui la dépèce, il est impossible de la reprendre. C'est pourquoi je veux saluer l'action de l'agglomération d'Angers, qui a repris l'usine Technicolor et racheté son matériel ; cela va permettre de prouver qu'une entreprise peut repartir dès lors que l'on conserve les savoir-faire, le personnel et les ateliers !

Nous aborderons dans notre rapport la question de la BPI, qui peut jouer un rôle important en matière de médiation du crédit – certaines entreprises disparaissant à la suite d'une défection des banques.

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