Je connais un peu le travail de l'ASSFAM qui a été présente pendant quelques années à Vaulx-en-Velin où elle accompagnait, notamment, des femmes migrantes. Or, j'ai été frappée par ce que vous disiez sur les femmes qui, aujourd'hui, comme les hommes, une fois à la retraite, continuent à envoyer de l'argent au pays. Le phénomène est-il en train de se développer ? Pensez-vous qu'à terme, ces femmes rentreront dans leur pays d'origine ? Resteront-elles en France, comme le font les hommes ?
Avez-vous le sentiment que les échanges intergénérationnels que vous organisez favorisent, chez les plus jeunes, une meilleure prise en compte de l'histoire de notre pays ? Cette transmission a-t-elle un réel effet d'apaisement ? Il y a des sujets que l'on aborde toujours avec beaucoup d'émotion, comme celui de la guerre d'Algérie. De tels sujets sont-ils facilement évoqués à l'occasion de ces échanges ?
Enfin, au fil des auditions, deux conceptions sont apparues : la première consiste à transformer les foyers en maisons de retraite, ou du moins à construire des maisons de retraite un peu spécifiques pour les immigrés âgés ; la seconde consiste à insérer ces derniers dans les structures existantes. Avez-vous un point de vue sur la question ?