Les actions de nos travailleurs sociaux pour l'accès aux droits constituent une passerelle vers le droit commun. Elles portent sur des problématiques très lourdes – dégâts de la carte de séjour « retraité », ASPA, etc. Mais nous avons fait le choix de ne pas en parler aujourd'hui, parce que nous savons que vous avez organisé de nombreuses auditions sur ces sujets.
Nous voudrions mettre l'accent sur la question de l'isolement – notamment celui des femmes. Certes, nous considérons qu'il est utile de développer les lieux de convivialité comme les cafés sociaux dont nous avons parlé. Mais nous insistons beaucoup sur les activités collectives et sur nos ateliers sociolinguistiques qui allient apprentissage de la langue et lutte contre l'isolement. Il faut encourager de telles actions, qui permettent de recréer une solidarité entre les participants et de valoriser leur identité. Ils peuvent ainsi s'intégrer plus normalement dans leur environnement.
Enfin, comme le disait ma collègue, il est essentiel de travailler auprès des professionnels, et pas uniquement auprès des publics. Je reconnais que dans certains cas, les services, comme la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) ou la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), ont très bien répondu. En effet, ils ont pris conscience de l'inadaptation de leurs outils d'information et de l'intérêt de faire appel à des intermédiaires comme nous pour diffuser une information plus adéquate.