Ce que nous constatons, c'est plutôt une prépondérance des allers et retours. Ce va-et-vient ne cesse que quand la personne tombe malade ; elle se voit alors obligée de demeurer en France. Notre association propose donc des solutions originales, notamment en matière de logement : nous avons imaginé un système hôtelier adapté à la pratique de la « navette », avec des chambres partagées.
Certains migrants restent sur le sol français sans jamais retourner dans leur pays d'origine : souvent alors, il y a une situation de rupture personnelle. Mais le souhait de tous n'est certainement pas de rester sur le sol français.