Que l'intégration soit à l'heure actuelle si rare est dommageable pour le public qui vous intéresse, qui doit subir la fracture numérique en plus des difficultés d'apprentissage de la langue et d'accès à la lecture et à l'écriture. Ces adultes migrants ont du mal à s'adapter à la modernisation de leur poste professionnel et ne peuvent exécuter, dans leur vie quotidienne, des actes aussi simples que le retrait d'argent à un distributeur automatique ou l'achat à une borne d'un ticket de métro ou d'un billet de train.
Toutes les formations de base à la bureautique dans les espaces publics numériques demandent comme prérequis la lecture et l'écriture. Or, la recherche montre que ces outils permettent l'alphabétisation, ce qui permettrait d'accélérer l'apprentissage dans les deux domaines et donc de mieux intégrer les immigrés âgés.
En l'absence de dispositifs de droit commun en direction de ces populations, c'est le FEI qui les prend en charge, mais de façon marginale. Il conviendrait de généraliser ces actions.