Nous venons de couvrir à peu près tous les domaines dont dépend la réalisation de la promesse républicaine d'égalité – entre territoires comme entre tous ceux qui les habitent – telle qu'elle vient d'être renouvelée par le Président de la République et par le Gouvernement. Comment redonner à tous ces territoires les meilleures chances de mettre en valeur leur potentiel au service du redressement de la nation, dans un cadre décentralisé, mais aussi dans le cadre de l'Europe et du monde actuel ? Comment échapper à une forme de répartition de la pénurie, qui fragilise cette promesse républicaine ? Voilà le défi qui nous est lancé et qui, au-delà des outils dont nous disposons déjà, exige de nous une réflexion prospective.
C'est la raison pour laquelle je souhaite que nous rencontrions régulièrement, tout au long de la législature, les administrations ici présentes. Sous l'impulsion de la DATAR qui doit renouer avec sa vocation d'imaginer l'avenir, et en liaison étroite avec les collectivités, il faut nous attacher à maintenir le tissu de nos services publics : en effet, quand il devient trop lâche ou fragile, c'est l'existence même des territoires qui est menacée et, avec elle, les chances de prospérité générale.
Le jardin de la France est petit. Nous n'avons pas le droit d'en abandonner tout ou partie au motif que nous n'aurions pas le temps ou les outils pour le cultiver.