Vous nous avez confirmé que le premier round de pourparlers entre l'Union européenne et le Japon en vue de conclure un accord de libre-échange s'était achevé sous de bons auspices et que la négociation devrait reprendre le 24 juin à Tokyo : accompagnerez-vous entre-temps le Président de la République lors de sa visite d'État au Japon les 6 et 7 juin ?
Outre la suppression des droits de douane, cet accord doit permettre de lever toutes les barrières non tarifaires et de traiter des questions de réglementation, de concurrence, de développement durable et de marchés publics. La Commission européenne avait d'ailleurs calculé qu'un tel accord redynamiserait l'économie européenne – lui faisant gagner entre 0,6 et 0,8 % de PIB – et permettrait la création de 400 000 emplois.
Quant au secteur agroalimentaire, si les Japonais ont levé leur embargo sur la viande bovine, comptent-ils également ouvrir leur marché à d'autres produits ? Car lorsque j'ai accompagné au Japon l'un de vos prédécesseurs, Pierre Lellouche, j'ai appris que la France y exportait 4 tonnes de jambon, l'Italie, 1 300 tonnes, et l'Espagne, 1 000 tonnes : une ouverture de leur part serait donc la bienvenue en ce domaine.