A-t-on une première idée des orientations du futur plan européen pour l'acier, dont l'annonce vient d'être faite par le commissaire européen Tajani ? S'apparenteront-elles aux mesures prises par la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à l'époque où l'on considérait que la sidérurgie était en situation de crise manifeste ? Quelles sont les priorités de la France en la matière ? Doit-on s'inquiéter de ce que le groupe ArcelorMittal joue la politique de la « chaise vide » dans les travaux préparatoires au plan ? Cela ne révèle-t-il pas le peu de cas que ce groupe fait d'éventuelles perspectives de développement en Europe ?
Les deux groupes ayant une vocation mondiale et s'impliquant fortement dans le secteur minier, pour des raisons qui semblent plus spéculatives qu'industrielles, peut-on établir un parallèle entre les stratégies européennes d'ArcelorMittal pour la sidérurgie et de Rio Tinto Alcan pour l'aluminium ?
A l'échelle européenne, des restructurations sont-elles envisageables dans le cadre du futur plan acier européen entre sidérurgistes de grande et de moyenne taille ? La santé financière du groupe allemand ThyssenKrupp pose-t-elle au gouvernement allemand un problème aussi grave que la situation d'ArcelorMittal à son homologue français ? Les gouvernements allemand et français évoquent-ils ces questions entre eux ?