Le marché est limité – 30 millions de tonnes dans le monde –, parce que la brame circule peu. En revanche, l'entrée de la Russie dans l'OMC va amener ce pays, qui a des coûts de production relativement faibles, à alimenter l'Europe en produits en aluminium et en acier à bas prix. Le coût du transport n'étant pas très élevé, il s'agit d'une réelle menace sur le marché des commodités.
Quant à la Chine, c'est à plus long terme qu'il faudra être vigilant, car quand le marché intérieur aura atteint son seuil d'équipement, elle deviendra surcapacitaire et cherchera à écouler son acier, sous la forme non de brames, mais de bobines ou d'aciers transformés à plus forte valeur ajouté.