Votre souhait de ne pas séparer formation d'ingénieur et formation commerciale, monsieur Myard, est en partie satisfait par notre proposition n° 7 visant à étendre l'accompagnement des chefs d'entreprises récemment créées aux formations aux métiers commerciaux et à la gestion des ressources humaines » et par notre proposition n° 18 visant à étendre l'expérience des « pôles entrepreneuriat étudiant » à l'ensemble des universités et des IUT, ainsi qu'aux apprentis.
C'est aussi la raison pour laquelle nous proposons de rendre l'accompagnement obligatoire, en subordonnant le bénéfice de tout avantage public au suivi d'un accompagnement par le porteur de projet ou le créateur d'entreprise. Cet accompagnement doit permettre au créateur d'entreprise d'avoir une vue d'ensemble de sa future activité, intégrant les aspects commerciaux et les ressources humaines. En effet, ce n'est pas tant la création de l'entreprise qui pose problème que sa survie au-delà des cinq premières années. Il arrive même que des entreprises viables meurent, faute de capitaux propres, et c'est pourquoi nous proposons d'orienter les fonds déposés sur les livrets d'assurance-vie vers le financement de la création d'entreprises innovantes. La survie des entreprises nouvellement créées peut également être menacée par une forme de frilosité de leur créateur, qui ne sait pas recruter les bonnes personnes au bon moment. L'accompagnement que nous proposons vise à remédier à l'ensemble de ces difficultés.