Intervention de Fabrice Verdier

Réunion du 28 février 2013 à 10h00
Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Verdier, rapporteur :

Voilà vingt ans que l'État n'a pas su concilier convenablement les trois objectifs qu'il s'est fixé : la création d'entreprises par les chômeurs, l'innovation et le développement du tissu économique local. En conséquence, les dispositifs en vigueur ne savent pas toujours s'adapter aux besoins.

Nous aurions pu, dans ce rapport, aller plus loin en ce qui concerne la gouvernance. C'est la région qui doit être chef de file, puisque le soutien et l'accompagnement ne peuvent que différer selon l'environnement régional : on ne crée pas une entreprise à proximité de la technopole de Grenoble comme au fin fond de la Lozère.

Cependant, nous avons ébauché quelques pistes complémentaires, comme le retrait du dispositif NACRE aux DIRECCTE : il fait doublon avec les prêts d'honneur de certains réseaux et la dispersion entre les opérateurs est si complexe qu'il mobilise 15 millions d'euros en frais de gestion.

Parvenir à ce que le préfet de région et le président du conseil régional réunissent deux fois par an les parties prenantes autour d'une table afin d'examiner l'offre de créateurs d'entreprises sur les bassins d'emplois correspondants et d'étudier les dispositifs propres à les accompagner constituerait donc un progrès certain et à moyens constants.

Les organismes consulaires devront également s'impliquer davantage auprès des régions, car leur participation et leur efficacité sont, comme l'a observé la Cour des comptes, très variables selon les territoires. Certaines chambres de commerce et de métiers ne pensent qu'à alimenter leur propre budget tandis que d'autres se préoccupent vraiment de l'intérêt des entreprises.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion