Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 3 juin 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 18, amendements 416 295

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale :

Monsieur Hetzel, vous avez raison, à ceci près que le raisonnement est exactement inverse : les présidents de région ont salué ce texte parce qu'il les aidera à sortir des difficultés qu'ils ont connues ces dernières années – d'ailleurs, après les discussions au Sénat, le président Rousset a tenu à publier un communiqué.

En réalité, c'était l'État qui ne tenait pas compte de l'ordre des priorités et qui ne consultait pas les régions. La région Limousin, par exemple, a de ce fait rencontré de très grandes difficultés. Certaines régions ont en effet investi massivement alors même que l'État, sans aucune considération pour le tissu économique local, se refusait à suivre leur avis.

Ce que vous dites est donc vrai, à ceci près que ne sont donc pas les régions qui n'ont pas fait leur boulot – nous veillons à ce qu'elles le fassent –, c'est malheureusement l'État qui n'a pas voulu tenir compte de leurs volontés. Avec ce texte, nous organisons une consultation obligatoire et nous parvenons à un équilibre.

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