Et ils jugeront, ne vous inquiétez pas ! Les municipales, les cantonales, les régionales vont arriver très vite ; d'ailleurs, les législatives partielles sont une première indication.
Monsieur le ministre, vous dites que nous n'avons pas la culture de l'évaluation que nous devrions avoir. Vous avez raison. Mais depuis le début, vous affirmez – de bonne foi, je n'en doute pas – deux choses. La première est qu'il faut plus de maîtres que de classes ; même si nous ne sommes pas d'accord, c'est une logique politique comme une autre. Vous dites ensuite que l'encadrement de certaines classes nécessite la présence de deux enseignants ; admettons. Dans le droit fil de votre logique, nous voulons que cela soit évalué, et c'est la raison pour laquelle nous portons cet amendement.
À partir du moment où vous engagez une politique publique en matière éducative, une politique qui obéit à une certaine logique, cette dernière doit être évaluée. C'est la raison pour laquelle il faut, à l'alinéa 8, inscrire la mise en correspondance des résultats des évaluations avec les moyens alloués aux dépenses pédagogiques.
Vous êtes le premier à affirmer qu'il existe une corrélation entre la performance et les moyens alloués. Si vous étiez cohérent avec ce que vous dites, cet amendement prendrait tout son sens et serait adopté à l'unanimité.