Vous êtes bien aimable, madame la présidente.
Les députés qui viennent de s'exprimer ont de nombreux soucis et je les partage. On évoque « ma » réforme, mais j'ai fait beaucoup plus simple : je me suis calé sur le résultat d'une consultation menée par mon prédécesseur, Luc Chatel, qui avait associé absolument tout le monde, y compris les commissions compétentes du Parlement, et qui était convenue que si nos résultats se dégradaient à tel point dans toutes les enquêtes internationales, que si notre jeunesse était tellement en difficulté, il y avait de nombreuses raisons et en particulier cette peau de chagrin du temps scolaire, cette semaine des quatre jours qui nous mettait dans une situation unique parmi tous les pays développés avec seulement 144 jours de classe par an.