Après des travaux en commission rendus difficiles par des délais contraints, ce texte ignore les défis de l'école du xxie siècle.
Quelques avancées doivent certes être reconnues : l'apprentissage précoce des langues vivantes étrangères, l'enseignement bilingue en français et en langue régionale, désormais inscrit dans la loi, la création d'un service numérique éducatif, la promotion de la santé comme droit à l'éducation et un élan patriotique qui se traduit par le pavoisement des façades au moyen de drapeaux français et européens et par l'apposition de la devise de la République.
Malheureusement, le projet que vous nous proposez, monsieur le ministre, n'est pas à la hauteur des enjeux.
La majorité se félicite de la création de 60 000 postes, en présentant cette promesse démagogique du candidat Hollande comme la solution à tous les maux de l'école. Pourtant, est-il bien raisonnable d'augmenter durablement les dépenses alors que le Gouvernement augmente les impôts à tout va et que certaines familles vont perdre la réduction d'impôt liée aux frais de scolarité ?