Mais la question majeure est de savoir si le système discrétionnaire qui prévaut aujourd'hui est un bon système ou non. La nomination des dirigeants des grandes institutions culturelles relève de la responsabilité du ministre ou du Président de la République et c'est une prérogative fondamentale. Un grand ministre est un ministre qui sait faire de bonnes nominations. C'est du reste ainsi que bon nombre de pays européens fonctionnent. Seul le monde anglo-saxon a établi un réel système indépendant. Ailleurs le pouvoir veille à la nomination des responsables des institutions culturelles tant l'impact en est important. Dès lors que ce principe, que l'UMP juge positif, n'est pas remis en question, cette résolution conserve un pouvoir limité et c'est pourquoi notre groupe s'abstiendra.