L'inscription de la parité dans les textes de loi a fait ses preuves et a montré une avancée manifeste des mentalités. La proposition de résolution, respectant nos principes constitutionnels, lance des pistes qui mériteraient d'être précisées, car l'audition au sein d'une commission ne doit pas non plus ne donner que de l'illusion.
L'objectif est fixé, et je sais, madame la ministre, connaissant vos valeurs, que vous serez à nos côtés pour faire sauter ce verrou.
Cette proposition de résolution permet également de poser la question de la mobilité des directeurs des grandes institutions culturelles qui, souvent, une fois qu'ils sont désignés restent en poste parfois plusieurs dizaines d'années, figeant ainsi la politique culturelle et la liberté créatrice attachée à l'équipement qu'ils président. C'est une autre observation qui mérite également, selon nous, une réflexion approfondie.
Mais pour en rester au texte présenté, nous soutenons les quatre principes affichés qui, quoi qu'il advienne, vont dans le bon sens pour l'État français.