Comme l'a rappelé M. Sansu, la limitation de la part des bonus dans la rémunération dans le monde de la finance, c'est l'une des manières, peut-être la plus efficace, d'éviter que des prises de risque déraisonnables envoient l'ensemble des économies mondiales à la faillite, comme en 2008 et 2009.
De ce point de vue, quelle chance nous avons d'avoir vu le texte français et les négociations que vous avez menées, monsieur le ministre, à Bruxelles, progresser aussi rapidement et de conserve ! C'est vraiment le premier texte français de régulation des salaires dans le privé. Cela signifie que la loi peut réaliser ce genre de choses. Il faut s'en féliciter.
J'invite mes collègues Giraud et Sansu, dont la démarche est identique à celle du Gouvernement, à retirer leurs amendements pour se rallier à l'amendement n° 115 rectifié du Gouvernement, auquel j'émets un avis favorable.