Ce rapport démontre qu'il y a urgence à changer de logique et à passer de la dictature des indicateurs, de la rationalisation et de la stigmatisation des « assistés » à une logique humaine qui privilégie l'accompagnement vers le retour à l'emploi.
À ce titre, je suis favorable à la réforme du régime des radiations. Une radiation ne devrait pas être possible lorsqu'une personne ne répond pas à une convocation soit par téléphone, soit par internet.
Je vous remercie d'avoir souligné le rôle spécifique joué par les acteurs de l'insertion par l'activité économique. Des propositions seront faites à ce propos dans le futur projet de loi sur l'économie sociale et solidaire pour renforcer leur rôle.
S'agissant de l'école de la deuxième chance, pourquoi avez-vous choisi de considérer cet acteur comme exerçant une mission de service public de l'emploi plutôt que de formation professionnelle ?
Il me semble par ailleurs important de différencier, d'une part, la sous-traitance, qui suppose une délégation de missions à la place d'un opérateur, et, d'autre part, la cotraitance, qui consiste en un accompagnement par des organismes qui ont des spécificités dans leur mission. Je m'interroge sur votre choix d'avoir rattaché les PLIE à la sous-traitance plutôt qu'à la co-traitance.
Enfin, s'agissant des organismes privés de placement, avez-vous pu juger de leur efficacité et de leur capacité à accompagner la population précaire ?