Si les collaborateurs de députés, nous le savons, travaillent parfois dans des conditions très difficiles, il est tout aussi vrai que certaines activités sont peu compatibles avec celles d'un collaborateur parlementaire. Il faut parvenir à une moralisation en ce domaine, et à cet égard, l'amendement me paraît important. Mais peut-on demander à un parlementaire de déclarer une situation qui ne le concerne pas directement ? S'il remet une déclaration inexacte faute d'avoir connaissance de l'activité privée d'un de ses collaborateurs, quelle sanction encourra-t-il ? Ne faudrait-il pas demander au collaborateur lui-même de déposer une déclaration d'intérêts, distincte de celle du parlementaire pour lequel il travaille ?