Intervention de Christine Pires Beaune

Séance en hémicycle du 11 juin 2013 à 21h30
Questions au ministre de l'agriculture de l'agroalimentaire et de la forêt

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Monsieur le ministre, j'associe à ma question ma collègue Carole Delga, députée de Haute-Garonne.

La loi sur la refondation de l'école, que nous sommes sur le point d'adopter définitivement, va permettre de réformer en profondeur notre système éducatif, dans le but de redonner à tous les enfants les moyens de réussir et de s'épanouir.

Cette ambition pour la jeunesse de notre pays, portée par le Président de la République, ne saurait être entière si elle ne concernait pas également l'enseignement agricole. Avec plus de 170 000 élèves dans l'enseignement technique, 35 000 apprentis stagiaires en formation continue et 16 200 étudiants dans le supérieur, l'enseignement agricole est la seconde composante de notre système éducatif. Une composante d'excellence : l'enseignement agricole connaît en effet un taux de réussite aux examens, tous diplômes confondus, de plus de 80 %. Mieux encore, le taux d'insertion professionnelle s'élève à 88 % pour l'ensemble des filières et à 94 % pour le seul bac professionnel.

Dans un pays dont l'identité est tant façonnée par l'agriculture, l'enseignement agricole représente pour nous tous une véritable fierté. C'est pourquoi les réflexions que nous menons actuellement sur la réforme de l'éducation, mêlées à celles sur l'évolution de notre modèle de production, doivent tout naturellement nous conduire à nous pencher sur l'avenir de l'enseignement agricole.

Dans cette optique, l'enjeu consiste à consolider les atouts de cette filière et à lui donner les moyens de franchir une nouvelle étape. Les forces de l'enseignement agricole : un enseignement basé sur une approche transversale du territoire et du vivant, un enseignement qui s'appuie sur des techniques pédagogiques innovantes, un enseignement caractérisé par la richesse de ses formations sont autant d'atouts, utiles face aux défis que devra affronter l'enseignement agricole de demain : renforcer l'égalité entre filles et garçons, favoriser la mobilité sociale, s'adapter à l'évolution du modèle productif, s'ouvrir à l'international…

Je sais, monsieur le ministre, que le projet de loi pour l'avenir de l'agriculture que vous présenterez prochainement comportera un important volet sur l'enseignement agricole. Pouvez-vous nous dévoiler d'ores et déjà les grandes orientations de cette réforme ?

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