Je comprends la préoccupation de notre collègue, mais la complexité du sujet – il existe une obsolescence liée au marketing, au goût, à l'usage – exige la constitution d'une mission d'information parlementaire, afin d'approfondir la question et de fixer des contours normatifs adéquats. N'oublions pas que l'évolution d'un produit génère aussi de la valeur ajoutée.
Les filières de réparation sont d'une importance capitale pour éviter qu'un produit ne soit jeté dès qu'il tombe en panne. Elles constituent surtout, par ces temps de grande précarité, un formidable moyen d'insertion. Dans mon département de la Côte d'Or, des magasins proposent désormais des objets réparés d'une grande qualité, qui retrouvent ainsi une nouvelle vie. Cet acte de consommation s'adresse à l'ensemble des foyers et en particulier aux plus modestes. Il faut par conséquent garantir le développement de la filière de réparation et créer des outils pour contrôler les obligations législatives.