Intervention de Jean-Frédéric Poisson

Séance en hémicycle du 17 juin 2013 à 16h00
Transparence de la vie publique — Motion de renvoi en commission

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues.

Parlant de la peste, ce fameux mal répandant la terreur et envoyé par le ciel pour punir les hommes, La Fontaine écrit : « Ils n'en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés. »

Nous nous penchons ici sur l'un de ces maux qui frappent régulièrement nos sociétés et, en vous entendant, monsieur le président de la commission des lois, rappeler la litanie fournie des « affaires » qui ont émaillé la vie de nos républiques, on se dit que la question qui nous est posée est assez indissociable de la condition humaine et du fonctionnement des corps sociaux.

Nous sommes tous frappés, c'est vrai, victimes du comportement inique de certains de nos collègues, à cause de qui nous subissons la réprobation publique. Il est difficile de faire état de sa bonne foi, lorsque, la veille ou le lendemain, un de nos congénères, quel que soit son camp politique, est frappé d'opprobre.

Vous voulez rétablir la confiance entre le peuple et ses représentants. C'est une ambition louable, digne, mais difficile à atteindre. Aucun d'entre nous ne peut s'y opposer car, si nous sommes tous frappés par le mal, nous pourrions tous profiter du remède.

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