Comme l'écrivait le fabuliste, « ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ».
Non, mes chers collègues, nous ne pouvons pas accepter que les méfaits d'un seul jettent l'opprobre et le discrédit sur l'immense majorité des élus. Rome se résume-t-elle à Néron ?
Au regard des compromissions et des égarements de quelques-uns, combien de sacrifices personnels – oui, je l'affirme haut et fort – et de dévouement de la part de milliers d'autres ?
Vous nous dites que ces textes vont renforcer notre démocratie. Je vais vous dire, moi, ce que ces textes renforcent : non pas la démocratie, mais la démagogie, le populisme, l'égalitarisme malsain.