Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président et rapporteur de la commission des lois, mes chers collègues, nous devons en être bien conscients : les Françaises et les Français nous regardent. Et soyons lucides : dans leur immense majorité, ils sont dubitatifs sur l'issue de nos travaux.
Et s'ils ont entendu les premières interventions de ce débat, je crains que cela ne s'améliore pas. Après les cuillers et les chaussures de M. Devedjian, nous avons eu droit à deux reprises au fromage de M. Morin.