Quel a été l'impact de la crise économique et de la dégradation du marché de l'emploi sur les bienfaits attendus de la réforme des retraites de novembre 2010 ?
Les partenaires sociaux s'inquiétant de la hausse massive et continue du chômage, et notamment de son impact sur l'évolution des cotisations sociales, pourquoi vous être arrêté au scénario C qui prévoit un taux de chômage de 7 % en 2020 et des gains de productivité estimés à 1,5 % par an et pourquoi ne pas avoir envisagé un scénario plus dramatique – à 9 % de taux de chômage ?
Quel serait le gain financier d'un relèvement progressif de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ou 65 ans à l'horizon 2020, en comparaison des économies qu'engendrerait un allongement de la durée de cotisations à 44 années ?
Ne conviendrait-il de rendre les règles de droit à la retraite plus équitables – et par conséquent de s'interroger quant aux différences existant entre les secteurs public et privé, à la mise en extinction progressive des régimes spéciaux et à la prise en compte de la pénibilité pour l'ensemble des salariés concernés ?
Enfin, vous soulignez à plusieurs reprises à quel point notre mode de calcul des pensions désavantage les femmes et les salariés percevant des bas salaires : comment réparer une telle injustice ?