Notre système de retraite comporte une part importante de solidarité, ce qui correspond à l'un des sept grands objectifs que lui confère la loi à l'égard des assurés aux revenus les plus faibles ou ayant connu des accidents de carrière, mais également à destination des familles. Ce modèle permet évidemment de réduire les inégalités liées aux périodes d'interruption d'activité ou à certains aléas de la vie. Depuis 2006, le nombre d'allocataires est resté stable et s'élève à un peu moins de 600 000 personnes. Quelles sont vos projections en la matière, dans une période où beaucoup de nos concitoyens suivent des parcours chaotiques ?
D'autre part, la durée d'activité des personnes handicapées peut être interrompue pour des causes de pénibilité ou des problèmes de santé – phénomène qui concerne environ un millier de personnes : avez-vous établi des projections en la matière ainsi que sur la situation des personnes aux carrières très accidentées et dont le nombre va croissant ?