Je précise à Jean-Noël Carpentier que nous n'avons aucunement l'intention de mettre les Français dans la rue à cause de cette réforme et rappelle aussi que les seules réformes structurelles à avoir été adoptées – et qui sont certes insuffisantes mais dont tous reconnaissent qu'elles sont allées dans le bon sens – l'ont été par l'ancienne majorité.
Monsieur le Président du COR, vous avez tout à fait raison de souligner que le niveau de vie des retraités est aujourd'hui proche de celui des actifs – mais pour combien de temps ? On s'apercevra peut-être aussi à terme de l'existence d'inégalités entre hommes et femmes ainsi qu'entre salariés à temps plein et à temps partiel.
D'autre part, si c'est en amont – c'est-à-dire au cours de la période d'activité – qu'il convient de régler le problème de la pénibilité, sa prise en compte par le système de retraite reste tout de même légitime : quelles règles d'éligibilité mériteraient-elles d'être clarifiées ?
Serait-il possible de simplifier – voire d'unifier – les multiples règles applicables en matière de handicap et d'invalidité, celles applicables aux mono-pensionnés et aux poly-pensionnés, ou encore aux salariés du secteur privé et aux fonctionnaires ?