Effectivement, la configuration de notre présence militaire en République centrafricaine est tout à fait différente de celle de Serval. 400 hommes sont aujourd'hui à Bangui afin d'assurer la sécurité de nos ressortissants. Nombre de nos ressortissants ont d'ailleurs quitté le pays, et nos forces sont concentrées sur l'aéroport. Elles n'ont pas vocation à soutenir l'une ou l'autre des parties en présence, dans une situation particulièrement confuse. C'est à l'Union africaine, ou à la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEAC) de prendre leurs responsabilités.
Au Niger, nous avons quelques centaines soldats au titre de l'opération Serval. Nous mettons en outre en oeuvre nos drones Harfang, qui nous renseignent sur toute la zone sahélienne, à partir de Niamey. Ces effectifs n'ont pas vocation à évoluer dans l'immédiat. J'ajoute qu'il y a également au Niger une présence militaire américaine, qui y dispose de drones.