Nous sommes marqués par l'héritage de la fiction de la démocratie rousseauiste : nous faisons comme si, chez nous, les groupes d'intérêt n'existaient pas. Or ils existent : les lobbyistes sont bien présents, y compris à l'intérieur du Parlement. Mais on préfère ne pas en parler, ne pas réguler ce secteur, et faire comme si rien d'autre n'existait que la relation pure et parfaite entre les représentants du peuple et les citoyens. L'adoption d'un code de déontologie relatif aux groupes d'intérêts, aux lobbyistes, à leur action dans l'enceinte du Parlement fait partie des adaptations auxquelles nous devons procéder.