Monsieur le ministre des affaires étrangères, ma question, à laquelle j'associe mon collègue Pouria Amirshahi, concerne le Mali.
Nous mesurons les progrès accomplis depuis l'intervention française du 11 janvier 2013 : les trois régions du nord Mali ont été libérées, des succès considérables ont été obtenus dans l'éradication du terrorisme au Sahel puisque plus de 700 terroristes ont été neutralisés, enfin des financements importants pour le développement économique ont été mobilisés à Bruxelles, lors de la conférence des donateurs.
Sur le terrain, nos troupes, qui seront progressivement relayées par les 12 000 soldats onusiens de la MINUSMA, la Mission des Nations unies au Mali, accomplissent, avec les forces du Tchad et d'autres pays africains, une mission très difficile, en faisant montre d'un professionnalisme et d'un courage exemplaires. Nous avons pu le constater, il y a quelques jours, grâce à vos services, monsieur le ministre de la défense, à Bamako et à Gao. Il convient de rendre un hommage chaleureux à nos soldats.
Enfin et surtout, hier à Ouagadougou, a été signé un accord décisif entre le gouvernement malien et les mouvements touareg. Cet accord a été conclu sous l'égide du médiateur, le Président du Burkina Faso, M. Blaise Compaoré.
Cet accord garantit l'intégrité territoriale du Mali, puisque l'administration et l'armée maliennes seront, à brève échéance, redéployées dans tout le nord du pays. Il favorise l'indispensable dialogue devant mener à la réconciliation entre les différentes composantes de la société malienne. Enfin, il permet l'organisation, sur l'ensemble du territoire malien, y compris à Kidal, de l'élection présidentielle qui se tiendra à la date prévue du 28 juillet.
Monsieur le ministre, je souhaiterais connaître les perspectives que vous tracez, après cette bonne nouvelle qu'il convient de saluer collectivement.