En fait, ces jeunes recherchent comme prétexte tout lieu de rassemblement – manifestations sur la voie publique, interventions policières ou, comme dans le cas présent, simple réunion sportive – pour extérioriser leur haine de la société et leur mal être. Force est de constater l'incapacité du Gouvernement à répondre aux vrais besoins de cette jeunesse en déshérence.
Et pourtant, monsieur le Premier ministre, les solutions nous les connaissons. Les juges ont désormais, par la loi que j'ai présentée avec Éric Ciotti en 2011, la possibilité de décider d'un placement en ÉPIDE – établissement public d'insertion de la défense –, solution de substitution à une peine d'incarcération.
Ce ne sont pas avec les mesurettes comme les emplois d'avenir que l'on va régler les problèmes de ces jeunes désoeuvrés. Il faut d'abord leur permettre de se reconstruire autour des valeurs du savoir être, du respect de l'autre et de l'autorité, ce que font excellemment les ÉPIDE.
Jusqu'où doit-on arriver, jusqu'à quelle extrémité doit-on parvenir pour que le Gouvernement prenne enfin les bonnes décisions ?