Sans prise de conscience ni prise de décisions, notre continent partait à la dérive, avant de sombrer dans la compétition mondiale. Nous ne pouvons pas nous extraire de ce contexte qui impose de se replacer dans la perspective historique d'une réorientation européenne. Le traité de stabilité et de coordination constitue la première pierre apportée à l'édifice. Le pacte de croissance lui donne une perspective, celle d'une véritable gouvernance économique, sociale et démocratique. En amour, comme on sait, seules comptent les preuves. Eh bien, il n'y a que des preuves d'Europe. C'est cette Europe par la preuve qu'a commencé à bâtir le Président de la République avec nos partenaires le 28 juin 2012. Ce traité n'est certes pas une fin en soi.