En définitive, apporter son soutien à l'action du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et du Gouvernement en ratifiant le traité rééquilibré par le pacte de croissance, c'est en fait consolider les fondations de l'Europe sociale posées en juin dernier et qui sont le véritable défi de demain.
Au-delà de ces avancées, quelles perspectives s'offrent à nous ? Les déchirures de 2005 sont définitivement derrière nous. Aujourd'hui, le fédéralisme européen ne doit plus être un tabou en France. Il est temps d'assumer pleinement l'idée d'une fédération d'États-nations, celle d'une intégration plus solidaire.