Pour que la monnaie unique fonctionne, il faut à tout le moins que les États présentent des budgets en équilibre. C'est ce que prévoit ce traité en durcissant les règles de gestion des dépenses publiques.
Deuxièmement, alors que le traité de Maastricht interdisait aux États membres de venir en aide à un autre État surendetté par la fameuse clause du non renflouement ou no bail out, le traité budgétaire crée, en échange précisément de règles de bonne conduite, une sorte de caisse de secours mutuel, le mécanisme européen de stabilité, que vous aviez refusé de voter l'an dernier.