J'ai admiré les gouvernants à l'initiative : de Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand et, plus près de nous, Chirac et Sarkozy, dont il faut saluer la présidence européenne en pleine crise. Tous, par-delà les clivages politiques, ont relevé les défis et ont fait preuve de réactivité et d'ambition.
Aujourd'hui, les Français, lourdement impactés par la crise, s'angoissent devant votre manque de perspectives et le peu d'enthousiasme que vous manifestez pour ce qu'il convient de faire. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Cet après-midi, j'ai été frappée par le manque de souffle du Premier ministre pour conforter ou sauver l'Europe, lui redonner des couleurs et, surtout, pour donner aux Français une envie d'Europe et engager notre jeunesse à s'ouvrir au monde. Notre souveraineté est menacée, certes. Elle l'est, non pas par la règle d'or, mais par la voracité des marchés financiers à l'affût de notre endettement excessif.