Comme l'a dit tout à l'heure le Premier ministre, le débat est utile. Le débat européen est trop souvent confisqué par les impératifs de ceux qui nous demandent de toujours dire oui. Notre pays est trop profondément engagé dans la construction européenne depuis cinquante ans pour que le débat européen soit confisqué dans un choix binaire entre un oui et un non. D'autant que la gauche, c'est le débat, et que le débat sur la construction européenne traverse la gauche depuis longtemps. Dans ce débat, notre non est constructif ; il est positif car, s'il prend acte de l'absence de renégociation, il porte aussi l'exigence de la réorientation européenne.
Nous ne voterons pas le traité car, comme le dit l'accord signé par le mouvement républicain et citoyen et le parti socialiste le 9 mars dernier, le traité est « inacceptable ». Le Président de la République a eu une parole forte…