Le Président de la République a commencé à changer la donne en Europe, d'abord en rompant le tête-à-tête entre la France et l'Allemagne et en tendant la main à l'Espagne et à l'Italie. Il a compris, en effet, que la France était un pays du nord et du sud, une passerelle. Cette position géographique, qui est notre force, nous donne une responsabilité spécifique en Europe.
Nous avons désormais besoin d'une réorientation de l'Europe qui appelle une nouvelle construction politique fondée, à mes yeux, sur les nations, sur l'intergouvernemental.