…et de faire en sorte que le traité soit avant tout adossé à un pacte de croissance et d'emploi.
Nous, socialistes, avons été élus pour porter le changement, y compris au niveau européen. C'est notre responsabilité et nous l'assumons, surtout lorsque nous voyons à quel point la victoire de François Hollande a été saluée aux quatre coins de l'Union, et pas seulement par les socio-démocrates.
Pendant des mois, les sommets, au nombre de seize, s'étaient succédé, avec pour conclusion une conférence de presse qui à chaque fois donnait lieu au même jeu d'estrade, écrit d'avance : un Nicolas Sarkozy expliquant que la crise était terminée, que tout était réglé.
Quand la gauche, sur ces bancs et dans le pays, considérait alors pour sa part qu'il existait un autre chemin, qu'un pacte de croissance et d'emploi était possible, que la taxe sur les transactions financières pouvait être mise en oeuvre, ceux-là mêmes qui affirmaient que les paradis fiscaux avaient disparu – bravo pour la crédibilité ! – nous riaient au nez.