Et les mêmes de nous expliquer qu'il était impossible d'évoquer ne serait-ce que l'idée des project bonds ou celle d'une intervention directe de la Banque centrale européenne.
Pourquoi dans ces conditions la Banque centrale européenne intervient, en dépit des pressions de l'Allemagne ? C'est qu'après seize sommets et de multiples promesses, ses dirigeants ont, après ces cinq années, trouvé face à eux, au-delà des rangs de la gauche européenne, des gens qui donnaient le sentiment de vouloir tenir leur parole et d'être sérieux dans leurs engagements.
C'est aussi pour cette raison que la Banque centrale européenne a voulu agir directement et que, malgré les réticences de l'Allemagne, il s'est opéré un consensus pour qu'il en soit ainsi et qu'il ne soit pas seulement rajouté de l'austérité à l'austérité.