Merci, monsieur Caullet, pour cet excellent rapport, que nous étudierons cette nuit avant de vous présenter demain, avec Mme Sophie Rohfritsch, un autre rapport consacré à la biomasse. (Sourires)
Il ressort de votre propos que la France doit fonder son développement sur ses propres ressources et que notre territoire doit adopter une logique d'économie circulaire fondée sur une ressource disponible en masse, maîtrisée, renouvelable et susceptible de plusieurs usages hiérarchisés. Comment faire à nouveau de la forêt et du bois l'un des piliers de notre économie ?
Comment aborder les enjeux et les risques des mégaprojets de biomasse-énergie, comme le projet de scierie dans le Morvan qui vient d'être évoqué et qui est principalement un projet de biomasse, ou d'autres projets issus des programmes de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) consacrés à la biomasse-énergie, qui donnent plutôt l'impression que le bois ne sera utilisé que pour être brûlé ? De tels projets ne devraient-ils pas être structurés autour de sociétés coopératives et participatives (SCOP) ou de sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC) ?
Comment concevez-vous la TVA fléchée et comment entendez-vous y parvenir ? N'existe-t-il pas d'autres moyens, comme une redevance inspirée de celle qui finance l'audiovisuel public ?
Enfin, en tant que député d'un département où le pin d'Alep gagne ses galons de bois d'oeuvre, je souhaiterais que la valorisation industrielle ne soit pas abordée seulement pour les feuillus, mais bien pour tous les bois dont nous disposons sur notre territoire.