C'est une évidence politique mais plus encore une évidence juridique.
Vous partagez avec les membres de votre gouvernement, monsieur le ministre délégué, une profonde aversion pour la politique et, hélas, permettez-moi de vous le dire, pour la personne de l'ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy. Or, voilà que vous nous invitez à voter un traité qu'il aura, avec ses homologues, conçu, négocié et porté sur les fonts baptismaux européens.
Vous assumez en fait une paternité qui provoque chez vous un certain sentiment de mal de vivre.
Enfin, vous avez accepté, et vous nous invitez à faire de même, un traité qui a été voulu par le gouvernement allemand sous l'autorité de Mme Merkel. Dans ce pays, les gouvernements qui se sont succédé depuis vingt ans auront, eux, mené les réformes essentielles qui leur ont permis d'équilibrer les comptes publics :…