Je me souviens de même, lorsque l'ancien Président de la République voulait soumettre au référendum une réforme du droit à l'indemnisation – à la suite de sondages faisant apparaître, en matière de protection sociale, certaines interrogations des Français sur l'indemnisation des chômeurs –, de l'indignation des députés GDR s'inquiétant qu'à tout moment de tels sujets fondés sur de simples sondages puissent être soumis à référendum, et considérant qu'il y avait là une porte ouverte à l'expression de tous les instincts et de tous les populismes, ce qui finirait par enlever à la représentation nationale la possibilité d'exercer le pouvoir souverain qu'elle tient du peuple. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)