Intervention de Pascale Got

Séance en hémicycle du 27 juin 2013 à 9h30
Consommation — Après l'article 4, amendement 334

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Got :

Il correspond à un savoir-faire de proximité.

Troisièmement, on appelle un chat un chat – en l'occurrence, j'espère qu'on ne sert pas de chat dans les restaurants. (Sourires.)

Bref, il faut de la lisibilité, en particulier sur les cartes. Hier, nous avons eu un débat passionnant sur la traçabilité. Il n'est pas normal en effet que des restaurants ou d'autres lieux aient été concernés par l'affaire de la viande de cheval. Aussi, il importe que sur la carte figure la mention « cuisiné à partir de produits bruts et sur place ». La définition de produits bruts est assez claire et ne présente pas de contraintes lourdes ; un produit brut doit être conditionné sans ajout chimique. Cela ne porte pas trop atteinte aux surgelés ou aux produits sous vide. Attention cependant, à ne stigmatiser le surgelé de manière trop arbitraire : les produits de saison peuvent être conditionnés très correctement par la surgélation ou la mise sous vide. Selon moi, un produit frais surgelé vaut un produit – notamment un poisson – qui a séjourné trois ou quatre jours sur un étal.

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